Quand je suis allée voir le médecin, Mardi, j’ai chialé. À la première parole que j’ai prononcée, j’ai chialé.

Je lui ai dit que je venais pour savoir s’il savait me faire passser un test de fertilité, et j’ai fondu en larmes illico. J’étais mal à l’aise, mais il m’a rassurée. Je lui ai parlé de ma peur par rapport aux séquelles éventuelles du curetage. Il m’a dit que c’était des légendes, que ça ne pouvait mal. Et ça, ça m’a pas mal rassuré. Il m’a dit que je me bloquais sans doute toute seule…

Et au milieu de la conversation, il m’a demandé si j’avais déjà pensé à voir un psychologue, depuis la fausse couche, depuis l’accident de papa… Je lui ai dit que non. En fait, je lui ai menti. Mais j’ai peur. Enfin, j’ai pas vraiment peur, disons que j’appréhende.

Il m’a dit que ça pourrait m’aider à avancer. Il n’a peut-être pas tort… Je ne sais pas trop… J’appréhende les choses de moi-même qu’il pourrait me renvoyer en pleine face. J’appréhende le face à face avec moi-même…

Je ne me sens pas prête… Un jour peut-être…

Bien à Vous.

Malika