Avoir le temps d'écrire, ici ou ailleurs. De moi ou d'autres choses. Avoir le temps de lire, de respirer, de vivre... J'aimerais avoir le temps sans cesse de faire ce qu'il me plait, mais le temps est un trésor.
En mode "Métro-Boulot-Dodo". Courir, me ruiner le moral pour un taf qui ne me plait pas, avec une majorité de personnes qui ne me plaisent pas. Je dis une majorité parce que certains collègues sortent un peu du lot, mais je sais aussi que ma naïveté me tuera, que j'accorde toujours trop facilement et trop bêtement ma confiance. Au boulot, il faut être hypocrite. Il faut (...)
Elle avait une place de choix. Je l'aimais vraiment. Mais le temps éloigne et le temps fait mal. La vie nous sépare parce que c'est la vie. On a grandi et évolué différemment, nos chemins se sont séparés et toujours plus éloignés. Quand la nostalgie m'empoigne, qu'elle me ramène dans mes souvenirs, qu'elle m'envoie des flash back de moments mémorables, d'instants gravés à tout jamais, je prend conscience que rien ne sera plus jamais comme avant. Il faut avancer, se rappeler et tout faire pour garder auprès de soi les amis qui sont toujours là. Ne pas oublier, ne pas faillir aux (...)
En fait, je viens d'écrire sur le forum de M. que je n'avais rien à dire pour le moment, mais la réalité est que je ne prend pas le temps de dire. Je suis pas mal heureuse. Bien que stressée parce qu'on a du mal à joindre les deux bouts alors qu'on bosse tous les deux, suite au déménagement. Blessée par les silences d'une amie de longue date que j'ai essayé de secouer, à qui j'ai essayé de rappeler à quel point on était proches et qui s'est juste contentée de me nier royalement. Fatiguée par le boulot qui me bouffe la vie. Mais heureuse. Heureuse d'être avec ma fille et mon (...)
Je la regarde, je l'observe. Elle m'apaise. À huit jours du Grand Jour. Je l'observe, elle et ses petits yeux qui se ferment. Elle. Cette petite fille qui est mon Bébé à tout jamais mais qui n'est plus un bébé. Elle évolue si vite, tellement vite ! Je regarde ses petites mains triturer ses oreilles, comme un réflexe persistant du bébé qu'elle n'est (presque) plus. Je l'écoute reprendre son souffle entre deux aspirations sur son biberon. Je me remémore ce même petit son de contentement et d'impatience à la fois qui me berce depuis son premier jour. Ce son de satisfaction. Je (...)
Ce soir, je suis seule. Ma Louloute est partie passer le week-end chez mes beaux-parents et E. travaille jusque 21h30. Début de soirée en solitude, donc. C'est bizarre. Ce calme est tellement inhabituel qu'il me foutrait presque le mouron ! Heureusement, j'ai eu la miss au téléphone et je sais que tout va bien, mais tout de même, son absence et le silence qui s'en suit, c'est bizarre !
Du coup, je suis posée dans mon canapé, tablette sur les genoux, avec la liberté de me connecter ici sans me méfier d'être "vue". JI, c'est un jardin totalement secret, pour moi. Je ne voudrais pas (...)
C'est parti de rien. Du brole. Du bordel. Aujourd'hui, E. était en congé et quand je suis rentrée du boulot, c'était le bordel. Forcément ça m'a un peu agacé. Alors j'ai commencé à ranger tout de suite. La petite dormait, mais tant pis, il fallait que je range. Ça me rend dingue la manière dont il peut laisser s'entasser les choses sur une journée. Quand il faut ranger, il le fait. Là n'est pas la question. Mais il ne range jamais - ou presque jamais - au fur et à mesure. Il ne débarrasse pas la table après avoir mangé, il ne range pas - ou ne lui fait pas ranger, peu importe (...)
Il y a deux ans, je vivais une des soirées les plus étranges de ma vie. Je vivais même LA soirée la plus étrange de ma vie. Mêlée d'incertitude, de peur, d'impatience, de certitude, d'Amour naissant, d'interrogations, d'attente... Quelle attente ! Je comptais les jours depuis plusieurs jours déjà, en espérant que quelque chose se passe en moi. Que mon corps m'envoie un signe. Les 10 - 15 jours qui précédaient ce soir, il y a deux ans, étaient longs, terriblement longs ! J'espérais qu'Elle se décide, j'interpretais le moindre de ces mouvements comme s'il s'agissait d'une (...)