Malika Intimity...

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mai 2015

Relecture complète...

Je suis en train de relire entièrement mon journal (sauf ce fameux récit : "Ceux que j'ai aimés...", ça, je zappe...). Je suis arrivée à octobre 2013. Je relis, je copie/colle chaque article dans un fichier Word et j'en profite pour corriger les fautes. Je réalise d'ailleurs que dans l'élan, parfois, j'en laisse passer des belles ! C'est "drôle" de tout relire. Ce journal est riche. Riche de tout ce que je suis, de mes bonheurs et de mes malheurs. C'est même très intéressant de le relire. De "revivre" les émotions (bien que je me préserve des moins bonnes...) À la fin du mois, (...)

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Cinq cent vingt-six mille neuf cent quatorze caractères Cent treize mille cinq cent quarante-trois mots Trois cent nonante-sept pages Quatre années, onze mois et quatorze jours d'activité. Voilà. Jusqu'à cet écrit, ce sont les "statistiques" de mon journal intime. Bien sûr, les écrits du Phœnix sont compris dans le lot. J'ai donc tout relu, tout corrigé. Il m'était déjà arrivé de relire quelques trucs, ci et là. Je pense même avoir déjà relu le journal principal dans son entièreté, mais il y a déjà quelques années. Cette fois, il m'a fallu un fameux bout de temps, (...)

J'ai mal dedans

Je suis passée a l'improviste, ou presque. Je l'avais eue au téléphone au matin et lui avais dit que j'allais essayer de passer. Une fois devant chez elle, je l'ai appelée. J'ai compris tout de suite, elle ne pourrait pas me tromper. Sa voix est floue, comme endormie, mais je sais aussi faire la différence entre sa voix endormie et cette voix-là. Celle-là, elle est floue, rocailleuse, brouillonne. Elle doit résonner en écho dans sa tête avant de sortir par sa bouche pour obtenir cette tonalité si particulière... "C'est moi, maman. Tu es chez toi ? Je te réveille ?" "Oui, je suis (...)

Corbeille

Ça faisait longtemps que je n'avais plus du "affronter" cet homme. Quatre ou cinq ans, dirais-je. C'est toujours un réveil brutal. Un réveil brutal pour quelque chose qui ne dort jamais vraiment. Ce truc qui me broie à l'intérieur depuis... D'aussi loin que je me souvienne, en réalité. Je voudrais qu'il disparaisse de la surface de la terre. Il ne me fait plus peur. Pendant longtemps, il m'a fait peur, mais à l'heure actuelle, il ne me fait plus peur, non. Il me fait du mal, malgré lui, sans doute. J'ai bien vu sa gêne, hier. J'ai bien vu qu'il s'est senti "en danger", "à (...)

C'est juste une évidence...

Vous savez déjà pas mal de choses sur ma famille. La proche et la moins proche. Au sens propre et au sens figuré. Il y a papa, maman, les frères et sœurs. Les proches au sens propre. Il y a ma Marraine et ses filles. Les proches au sens figuré. Sens figuré parce qu'elles ont autant - si pas plus - d'importance que les proches au sens propre, mais elles ne sont "que" une autre branche. Et pourtant, elles m'ont laissé bourgeonner avec elles sans jamais rien attendre en retour. Alors au sens figuré, elles sont les plus proches... Et puis il y a les autres. Épars un peu partout dans ma (...)

Messages vocaux...

Lundi, c'était ma grand-mère. Je ne répond jamais. Je m'en fous. On en pense ce qu'on veut, je m'en fous aussi. Tout est trop complexe. J'ai passé la majeure partie de ma vie à m'accrocher à des liens que je m'inventais pour tenir le cap. Je lui avais inventé un lien, à elle. Et puis elle est revenue vivre près de nous et j'ai pris conscience qu'elle s'en foutait. Que son humeur maussade était plus due à sa nostalgie de là-bas qu'à notre désintérêt. Le désintérêt, d'ailleurs, c'est elle qui le nourrissait. En se comportant en vieille mégère rabougrie, elle nous éloignait. (...)

Rêve C. voiture

Je le suivais en voiture. Pas "volontairement". Je veux dire, on allait simplement dans la même direction et il se trouvait devant moi. Juste devant moi. A l'arrêt à un feu rouge, je fixais son rétroviseur central. Je me demandais s'il savait, s'il me reconnaissait. Je le voyais se contorsionner sur son siège pour me lancer des regards sans passer par le miroir. Alors j'ai souri. J'ai fait signe. Ses yeux se sont écarquillés, ont brillé. Il a souri. J'ai reçu un SMS. "Il suffirait que tu m'appelles pour achever de me guérir !" Mon réveil a sonné. Rêve de merde ! (...)

Drôles d'émotions...

Dans l'ensemble, tout va bien. Je vais mieux. Je profite, je prends enfin du temps - du VRAI temps - pour moi. Je veux dire, ma tête n'est plus parasitée par ma dépression, je ne rumine plus sur ce que je veux ou ne veux pas faire de ma vie. J'ai trouvé un objectif à atteindre, un objectif qui me correspond et comme il s'agit de reprendre des études, je suis dans l'attente. Mais la bonne attente. Je respire. Je vais mieux. Je fais du sport. J'ai maigri. J'ai perdu quelques dix kilos et, bon Dieu, ça me fait un bien fou. Je commence à me sentir bien dans ma tête et bien dans mon (...)