Malika Intimity...

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mai 2010

Un bout d'histoire...

Je m'appelle Malika. J'ai 21 ans. J'ai toujours aimé écrire. Toutes ces fois où la douleur, la souffrance, la tristesse, la mélancolie, la nostalgie, la morosité et toutes sortes de sentiments et d'émotions me collent à la peau, je tente de m'en laver en écrivant... J'ai écrit mon enfance, j'ai écrit mon adolescence, j'ai écrit mes peurs et j'ai écrit mes envies. Et puis j'ai arrêté d'écrire. Et puis j'ai recommencé... Mais ça n'allait plus, comme si l'inspiration ne m'habitait plus, comme si les mots s'échappaient pour laisser s'entasser les maux... Et aujourd'hui, je (...)

Un peu de moi...

Du haut de mes 21 ans, je me sens quelque fois à bout de souffle... J'ai cette sensation en moi que je vais exploser à force de trop garder... Je voudrais pouvoir faire sortir tout ce qui me pèse, je voudrais vraiment... Parfois, certaines personnes de mon entourage me conseillent de laisser le passé où il est, et d'avancer... Et bien sûr, moi-même, il m'est arrivé de conseiller ça à autrui, mais c'est tellement facile à dire... Il y a tellement de choses que j'aimerais sortir de moi, effacer, oublier... anéantir certains souvenirs... Et puis j'y repense... Je me dis que si (...)

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 1)

J'ai rencontré mon premier véritable amour à l'âge de 16 ans. Avant ça, je suis sortie avec des garçons sans vraiment y apporter d'importance. On se voyait avant les cours, on s'embrassait, et puis on partait chacun de notre côté. Je ne suis jamais restée beaucoup plus d'un mois avec un garçon avant de rencontrer ce premier amour. Je vais l'appeler J. Lorsqu'on s'est rencontrés, il avait 16 ans aussi. Notre histoire a duré deux ans et trois mois. Au début, tout était rose, tout était beau. On s'aimait dans la pudeur, et la peur de franchir L'étape. Et puis on l'a franchie (...)

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 2)

La nuit est passée, comme avant, avant cette rupture, avant la douleur, et je me sentais troublée, bien, mais troublée. Au réveil, je ne savais pas trop comment m'afficher devant ses parents qui nous savaient séparés. On a prétexté le train soi-disant raté et on s'est tous passés de commentaires. En me raccompagnant, il ne m'a pas beaucoup parlé et ce n'était pas plus mal, on ne savait pas trop quoi dire ni penser... C'est au téléphone qu'on en a discuté. Il m'a dit qu'il était perdu, qu'il pensait ne plus m'aimer et que S. l'avait troublé juste après qu'il m'ait quittée, (...)

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 3)

Et j'avais mal, je ne voulais pas mettre son conseil en application. Je voulais tellement le récupérer, l'avoir pour moi seule et effacer S. du décor. Mais je pensais quand même à notre discussion. Avant lui, je n'avais jamais vraiment pris le temps de "m'amuser", je n'avais jamais aimé quelqu'un de cette façon, mais je n'avais que 17 ans, et j'étais encore fragile, timide et renfermée. Depuis, je vous l'ai déjà dit, il m'avait métamorphosée, j'avais beaucoup plus confiance en moi, je me sentais beaucoup mieux dans ma peau, hormis depuis la rupture. Mais moi, la personne (...)