Bien à Vous.
Malika
]]>Bien à Vous.
Malika.
]]>Notre fille n’est définitivement plus un bébé. Il y a 10 ans, je vous partageais toutes les joies que son existence au creux de moi me procuraient… 10 ans… et pourtant c’était hier.
Elle est presque une jeune fille aujourd’hui. Forte d’un caractère en béton du tonnerre. Fragile d’une sensibilité qui, je crois, la dépasse. Mais tellement merveilleuse de cette force fragile… ou de cette fragilité forte. Elle m’impressionne. Elle me questionne. Elle me fait peur. Elle me fascine. Elle me rend fier. Elle m’exaspère aussi, parfois, mais sinon, ce ne serait pas drôle… Elle est belle, rayonnante, drôle, imaginative, rêveuse, gauche, intelligente, secrète, sensible, têtue, espiègle, effrontée, un peu rebelle, douce ou brutale selon son bon vouloir, délicate ou brusque… elle est merveilleuse…
Peut-être aura-t-elle bientôt un petit frère ou une petite sœur… c’est la vie qui choisira :) ...
Nous avons acheté une maison cette année. Enfin. Notre paradis où tout est à réinventer, mais on s’y sent tellement sereins, tellement heureux, tellement fiers…
J’ai mon diplôme. Ça a été très intense, et avec ces - déjà… (ça aussi, c’était hier...) - quelques années de recul, je réalise que ce parcours estudiantin a été, sans doute, ma plus belle chance professionnelle…
Je travaille depuis 4 ans… La première année a été intense, mais aussi souvent compliquée… Je me suis retrouvée face à mes faiblesses et je me suis engouffrée la tête la première dans chacune d’entre elles… bardaf, belle embardée… Malgré les embûches, j’ai vécu des moments intenses, ils se sont autant moqué de moi qu’ils m’ont fait confiance et on a relevé la plupart de nos défis et j’ai aimé les accompagner, les guider, les aimer…
À partir de la deuxième année, il m’a été proposé de travailler exclusivement avec les mineurs primo-arrivants. J’ai hésité. J’avais peur. Je pensais ne pas être à la hauteur. Mais j’ai fini par accepter et ça a été une véritable révélation… cela fait donc 3 ans que je travaille avec ces jeunes. J’ai eu plusieurs niveaux, donc plusieurs défis et les relever est toujours un accomplissement intense…
Je suis contente d’être revenue en fait…
Bien à Vous.
Malika
]]>Je suis toujours revenue en "navigation privée". J’ai l’impression que ça me protège. Je ne sais pas de quoi. J’ai trop confié ici. Et je ne veux ni le perdre, ni le reprendre. Ni l’exposer "ici", IRL… Je veux dire… à chaque fois que j’envisage de conserver tout ça ailleurs qu’ici, sur ce site, en navigation privée, ça veut dire : "ici", IRL. Et c’est un autre délire…
Je me suis connectée. J’ai eu envie d’écrire. Même hors-ligne. Mais je ne l’ai pas fait. J’ai écrit ailleurs. J’ai vécu des trucs. Heureusement, en presque 4 ans, c’aurait été bien chiant sinon.
Je débarque en disant que je veux pas trop en dire. En vrai j’ai des tas de trucs à dire. Des tas, mais genre, des taaaaaas ! Mais on rattrape pas 4 ans en un texte, ce serait trop facile.
Je me suis relue un peu. Je crois que je vais continuer ; ça aussi, ça faisait 4 ans… voire plus en fait…
Bref, salut, c’est Malika :D !
Je vais continuer à me relire, sans doute que ça va raviver des sujets… du coup j’ai juste envie de placer que, il y a un peu plus d’un an (c’est sympa aussi, la distance sur les anecdotes, finalement...), j’ai humilié L’oncle au milieu d’un parc. Je ne l’y ai plus revu après. D’une part ça sert à rien ; y a des parcs ailleurs. D’une autre part, ça m’a fait du bien. Dans les autres parcs, ya pas ma fille.... c’est complexe, mais pr pas faire de détour, faut lire le 2e article que j’ai publié sur ce site ya… trop d’années 🤷🏼♀️ mais c’est franchement pas joyeux, je préviens…
J’ai aussi plein d’anecdotes joyeuses. J’ai envie de revenir… :) je vais peut-être me laisser aller…
Bien à Vous.
Malika
]]>
Je ne sais pas...
C’était tellement con, mais la seule chose que je peux te jurer, c’est qu’envers et contre tout, je t’aurai aimé.
T’as choisi l’absence et le silence, moi j’opte pour la résilience.
Je vais garder le meilleur de mon enfance et me délester de tes ignorances.
Je vais t’aimer comme je t’aimais dans ces bulles de souvenirs aux couleurs à peine altérées par le temps.
Je vais t’aimer sans souffrir comme on aime quand on est un enfant.
Je vais t’aimer comme je t’aime quand j’oublie le poids de ta haine.
Je vais garder le meilleur dans mon cœur et me délester de nos peurs et de nos rancœurs.
J’ai envie de juste t’aimer, de ne plus t’en vouloir.
J’aurais sans doute aussi aimé avoir le droit de te revoir.
Je ne sais plus s’il me sert encore à quelque chose d’y croire.
Je ne crois plus que le vivre serait positif, sans penser forcément que ce serait négatif.
Sans me mentir, tu me manques.
Ta réalité me manque.
Ton intransigeance.
J’ai envie d’avoir le droit d’y résister… mais je ne sais pas si ça peut exister.
Je ne sais pas si tu peux accepter.
Je ne sais pas si ce qui me manque, c’est qui tu es, ou ce que tu es… je ne sais pas si au delà de ce que je suis, tu peux accepter qui je suis.
Je ne sais pas…
Bien à Vous.
Malika
]]>Récemment, j’ai écrit ça à son attention :
Je vais te faciliter la tâche, "papa". Tu n’auras pas à accepter ou pas ma venue.
Je ne viendrai pas. Ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais.
Finalement, je gère très bien ma vie sans toi et je n’ai plus envie de m’encombrer de tes certitudes.
Ton absence n’est que l’écho de ton incapacité à aimer, et l’une vaut bien l’autre. Sauf que la première fait moins mal.
Je te souhaite d’être heureux, très sincèrement.
Moi, j’ai fait le pari de l’être, et j’ai remporté la partie.
Je suis peut-être égoïste. Mais je suis telle que tu m’as faite.
Bref. J’ai terminé mes examens hier. J’ai pris ces émotions en pleine tronche. Trop refoulées. Trop longtemps. Trop lourdes…
Bien à Vous.
Malika
]]>Bien à Vous.
Malika
]]>Je ne sais pas si je récrirai plus ici que sur l’autre journal, mais j’avais envie, besoin de rouvrir la porte.
Bien à Vous.
Malika
]]>E. m’a dit, sur l’air de la chanson de France Gall et en murmurant : "Résiste, il faut de temps en temps que j’existe..."
Je suis bouleversée… On n’en a pas parlé… Je ne sais pas ce qu’il sous entendait… Je pense que je sais, c’est semi évident… Et ça me bouleverse…
Je l’aime… J’en ai marre de ces souvenirs… Je voudrais couper le lien… Mais devrais-je me justifier ? Je suis bouleversée…
]]>Je me suis dit : "Et si quelqu’un voulait publier mon histoire ?" Bien sûr, je refuserais. Je refuserais parce que je ne voudrais pas blesser les gens que j’aime, qu’il y a Voussavezqui, que celle que je suis IRL ne s’appelle pas Malika, que je ne voudrais pas publier tout ça sous le nom de Malika, ni sous mon nom… Bref, voilà le délire…
Et puis je me suis dit que si le "quelqu’un" voulait faire pression sur moi, ce ne serait pas bien difficile : l’accès aux textes est easy, il suffirait de copier coller… Alors "droit d’auteur" peut-on penser… Mais si je n’assume pas - IRL - d’être l’auteur ?...
Bref, j’ai pris peur. J’ai pris conscience de la position vulnérable dans laquelle je me trouvais en laissant tout ça, tout MOI, public sur Internet… Et voilà. Malika Intimity est hors ligne. Le Phoenix l’est aussi. Je ne sais pas si je les remettrai un jour… Je ne sais pas.
Peut-être que j’ouvrirai un nouveau journal, sous un autre pseudo, pour parler d’autre chose… Je ne sais pas…
]]>Il y a toujours mon père… Mais je passe au-dessus… Je n’ai pas le choix… Je me sens plus légère… J’ai compris qu’il n’y avait rien à faire… Qu’entre ses erreurs et les miennes, entre ses non-dits et les miens, il n’y avait pas grand chose à faire… Je me demande si j’ai seulement encore envie que quelque chose reste à faire…
Il y a toujours… Ca fait des semaines, voire des mois, que je m’interdis, que je me retiens… et pourtant, il y a toujours… Lui… Voussavezqui… Il est toujours présent dans mes pensées, tous les jours… Je ne m’y accommode pas, je ne cherche plus à lutter… Les yeux de mon E. me rassurent, sa présence, ses sourires, tout ce que je ressens quand il me prend dans ses bras… Mais malgré tout, il y a toujours, oui…
Des semaines et des mois que je m’interdis, que je me retiens d’écrire sur lui pour la simple et bonne raison que je reste craintive quant à l’intrusion d’E. sur ce journal… Mais après tout… C’est mon journal, ce sont mes pensées, c’est mon univers… Je crois qu’il ne vient plus. Je crois qu’il ne violera plus cet espace qui est le mien… Et s’il le fait… Alors… Je serai triste… Mais je crois qu’il comprend, qu’il sait ces émotions qui persistent en moi…
Bref, j’avais d’écrire, mais je n’ai rien à écrire…
Bien à Vous.
Malika
]]>J’aurais voulu que tout soit différent… Et, vous voyez, je pensais écrire une tartine de dingue, mais la vérité, c’est que je ne trouve plus les mots… Je ne trouve plus ses mots. L’absence et le silence les dévorent…
]]>Et pourtant, j’ai mal à en crever. Je revis des souvenirs, sans cesse. Je revis mes torts, je cherche des raisons de culpabiliser. Je sais que ce n’est pas la solution, je crains qu’il n’y ait pas de solution autre que le tiroir fermé. Et pourtant, au-delà de moi, au-delà de ma volonté, je ne peux pas juste "oublier". C’est comme pour ces souvenirs d’enfance que tu me disais d’effacer. Je ne peux pas, ça ne fonctionne pas comme ça chez moi…
Alors je me torture la tête, je repense tout, je revois tout, je pleure en silence, dans ma tête… Je me suis remémoré ces deux années pendant lesquelles, une semaine sur deux, nous ne vivions que tous les deux. J’ai cherché une complicité, j’ai cherché des torts. Je ne trouve pas. Ni l’une, ni les autres… Je vois une relation vide de sens, des rires inutiles, des silences inutiles, des bruits de fond inutiles, des riens… Je me trompe peut-être, après tout, ça fait dix ans, j’ai peut-être oublié le plus important de ce que tu m’as laissé… Je ne sais pas.
Putain, je ne comprends pas ! Tu me manques, triple connard !
Bien à Vous.
Malika
]]>Mes écrits sont moins fréquents pour des raisons que j’ai déjà citées. La redondance, toujours les mêmes plaintes et complaintes… Mais cet endroit reste mon endroit, mon point de chute.
Je pensais écrire plus. Ce sera pour une autre fois…
Bien à Vous.
Malika
]]>"Papa". Il a écrit ce mot comme s’il avait vraiment un sens pour lui. J’ai lu ce mot et dans ma tête, malgré moi, j’ai entendu : "Papa… Qui ? Non, Petit Demi Frère, non, ne me demande pas ça !"...
Je lui ai renvoyé un SMS pour lui demander si je pouvais l’appeler. Pour deux raisons, la première, évidente : je n’avais pas envie de débattre de ce sujet fragile par SMS. La deuxième : je voulais être sûre que la demande émanait bien de lui.
Il m’a dit oui. Je n’ai pas rappelé tout de suite, je répondais à un autre SMS. Alors, il m’a appelée.
"- Bonjour, Petit Demi Frère. Comment tu vas ?
- Ca va. Et toi ? Il a cette froideur, cette pudeur dans la voix...
- Ca va. Je suis un peu embêtée par ta demande. Ca fait trois mois que je ne suis plus en contact avec lui. Je ne peux pas dire ce mot qu’il a réussi à écrire. Je ne veux plus le dire en parlant de cet homme qui devrait être le mien...
- Hmmm...
- Pourquoi tu veux son numéro ?
- Pour lui parler. Pour le connaitre. Je ne sais pas.
Mon coeur s’ouvre et se déchire… Moi non plus, je ne sais pas mon bonhomme. Il vaut peut-être mieux ne pas savoir...
- ... Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Je ne sais pas non plus. Je crois qu’il serait juste… méchant… J’ai du mal à dire ce mot, j’ai peur du mal et de l’incompréhension qu’il pourrait jeter sur le coeur de mon Petit Demi Frère...
- ... Hm...
- Tu en penses quoi ?
- Je ne sais pas.
J’entends la voix de sa maman derrière, je lui demande de me la passer au téléphone, que j’en discute un peu avec elle.
Elle m’explique que c’est suite à des rendez-vous psy qu’il a voulu le numéro. Il souffre de cette absence, il voudrait mettre un visage, une voix, quelque chose sur ce mot qui n’existe pas pour lui, sur cette triste chimère…
Je lui explique les événements de ces derniers mois. Que je n’ai plus de contact. Qu’il risque d’être méchant ou ignorant, mais que je ne m’attends à rien d’autre de sa part.
Elle me dit qu’il lui a écrit sur Facebook, quelque chose comme : "Bonjour Papa, c’est Petit Demi Frère. Je t’écris parce que je voudrais te connaitre. J’ai grandi aujourd’hui, j’ai 13 ans, je ne veux juger personne, je voudrais seulement connaitre mon papa. J’espère que tu seras d’accord."
Il a vu. Il n’a pas répondu. Petit Demi Frère actualise sa page Facebook tous les quarts d’heure.
Je dis que j’accepte. Que je vais lui envoyer le numéro. Que je m’en fous, je n’ai rien à perdre. Mais j’ai peur. Il faudra être près de lui quand il essaiera d’appeler. Il faudra s’attendre à tout.
Au soir, elle m’a retéléphoné. Petit Demi Frère l’a appelé. Mais il n’a pas répondu, mais quelques secondes après, il rappelait. Petit Demi Frère a hésité à décrocher. Il a fini par le faire.
Ce "Papa" dont il rêve depuis si longtemps demande de sa grosse voix froide et effrayante : "C’est qui ?!"
Petit Demi Frère répond : "Bonjour Papa, c’est Petit Demi Frère, je..."
Et l’autre TROU DU CUL répond en criant : "Ah non ! Pas toi !" et il raccroche !!!! !
Petit Demi Frère s’est effondré en larmes dans les bras de sa maman. Cette femme a qui je peux reprocher des tas de choses, mais qui a tenu son rôle. "Maman, tu ne m’abandonneras pas, toi, hein ?"
Je n’ai pas de mots. Je m’en doutais. J’ai dit que j’étais là pour lui. Qu’il ne devait pas hésiter. Je suis dégoutée.
Bien à Vous.
Malika
]]>Alors bien sûr, il y a le reste du monde. Bien sûr il y a eu Paris. Bien sûr, ce genre d’attaque se produit tout le temps, partout. Bien sûr. Mais la réalité de ce que ça représente s’impose aux yeux, aux cœurs, aux âmes des belges. La guerre est là. Septante ans de répit, c’est beaucoup et si peu à la fois.
La nature humaine est ce qu’elle est. Les Hommes sont faibles. Alors pour se donner l’illusion de la force, les Hommes ont développé la haine, l’injuste et la connerie. Alors les Hommes sont devenus haineux, injustes et cons, mais CONS !
Cons et vides. Vides de sens, vides d’envie, vides de vie. Les Hommes sont vides.
Et puis en parallèle, certains Hommes se pensent plus intelligents que les autres, ils pensent qu’ils régissent le monde, qu’ils ont réponse à tout, qu’ils ont tout compris, qu’ils ont raison, qu’ils auront toujours raison. Ils pensent que TERRORISTE est synonyme de ARABE, de MUSULMAN, de BLACK, de DIFFÉRENCE… Ces hommes qui pensent être l’intelligence incarnée, ils sont au moins aussi CONS que les premiers cons cités ci-dessus, si pas plus !
Je n’ai pas les mots, ils se sont perdus dans mes larmes. Je n’ai pas la prétention de prétendre que je comprends ce qu’il se passe. Non, je ne comprends pas. Oui, j’ai peur. Non, je ne devrais pas. Oui, c’est ce qu’ils cherchent. Mais à défaut de comprendre, je ne généralise pas !
J’aime les musulmans, j’aime les catholiques, j’aime les boudhistes, j’aime les hindous, j’aime les athées, j’aime les gens, j’aime la vie, j’aime espérer, j’aime croire, j’aime le monde.
Je suis triste, je suis choquée, je suis effrayée, je suis perdue.
Je me sens manipulée, je me sens désabusée, je me sens désinformée, je me sens blessée.
Je n’ai pas les mots, tout est brouillon.
Mais j’avais besoin de combler ceux que je n’ai pas par ceux qui viennent.
Bien à Vous.
Malika
]]>La peur. La peur d’aujourd’hui, la peur de demain… Mais la peur d’hier, aussi. Parce que tout vient d’hier… Tout vient de loin… Et ce conflit, les racines de ce conflit, l’incompréhensible de ce conflit, tout ça vient d’hier… C’est un effet papillon… Des causes à effets… Des haines qui en ont engendré d’autres, qui en ont nourri d’autres, qui en ont justifié d’autres… À tel point que, finalement, ni EUX, ni "nous" ne comprenons vraiment les fondements de ce conflit… C’est un drapeau blanc trop sali, trop piétiné, trop ignoré…
Alors je ne dors pas… Ce soir, cette nuit, la Belgique, l’Europe, le Monde se sentent douloureusement touchés en plein coeur… Moi, je me sens douloureusement touchée en plein coeur…
Et ma fille dort paisiblement dans la pièce à côté… Et dès que je ferme les yeux, c’est son visage, que je vois, c’est son avenir que j’envisage, et la peur recouvre le paysage…
Bien à Vous.
Malika
]]>Cette journée douce, cette journée charnière…
Aujourd’hui, j’en ai pris conscience… Cette journée m’a fait du bien…
Et pourtant, ce matin, le givre recouvrait le pare-brise de ma voiture…
]]>Pourquoi es-tu si con ? Pourquoi ? Pourquoi fermes-tu cette porte ? Pourquoi ?
Tu me sais fragile, tu me sais attachée aux liens familiaux, aux liens proches, en tous cas...
Pourquoi ?
Je joue bien la carte de celle qui s’en fout, c’est facile de jouer…
Mais en vrai, je suis déchirée… En vrai, j’y pense tout le temps… En vrai, la résonance du mot "papa" est à chaque fois un coup de poignard… C’était la meilleure façon de ne jamais cesser de me faire souffrir, tu as mis la barre très haut…
Ca pèse partout en moi… Plus le temps passe, plus ton indifférence s’accentue, plus j’ai mal… Bien joué !
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