Écrire un journal, c’est d’abord s’ouvrir à soi-même, se permettre de se comprendre soi-même…
C’est mon histoire. Ni plus, ni moins. Mes peurs, mes espoirs, mes démons, ma toile de fond de souffrance. C’est mes secrets. C’est mon esprit. Mon intimité… Mes silences, qui dans l’écrit, en disent long. Mon exutoire. Le jardin de mon âme…
Le 14 juillet 2011, j'ai écrit un texte dans lequel je suppliais Dieu de me donner cet enfant. Je "Lui" disais, notamment, ceci : "Pourrais-tu me donner l’occasion de te donner de l’importance ? Pourrais-tu me donner une raison de m’accrocher à toi ? Pourrais-tu me donner la chance de lui donner la vie… ?"
J'avais oublié ce texte, cette supplication. Je ne me considère pas "croyante", à la base. Je ne rejette pas. Mais je ne parviens pas à croire dur comme fer, je ne pratique pas et je pense qu'il y a, dans l'interprétation et l'application du catholicisme, beaucoup de choses (...)
En fait, c'est vraiment super étrange, cette relecture, 14, 13, 12 ans après... Pour le moment, j'en suis à ce stade de ma vie où je redoutais de ne jamais pouvoir devenir maman... c'était en 2011 et ma fille est née en 2012.
Concrètement, je me souvenais avoir nourri cette crainte, je me souvenais en avoir beaucoup souffert, mais relire les émotions telles quelles, telles qu'exprimées sans aucun filtre aux moments où elles m'écrasaient, c'est très fort... c'est très intense... c'est très touchant.
J'avais oublié à quel point ces sessions d'écriture m'animaient (...)
Je ne le savais pas encore, lorsque j'ai commencé à tout reprendre. C'est un cadeau de la vie, une surprise. Un bonheur.
Ils seront donc trois.
Nous serons donc cinq.
Une grande fille merveilleuse qui me rappelle parfois l'Adolescente que j'étais, mais à qui je veux offrir une Adolescence tellement plus sereine ; je l'espère de tout mon cœur, mais pour le moment, elle y fait ses premiers pas seulement, il lui reste encore tout à vivre de cette période délicieuse de la vie… elle est belle, elle me rend fière, de plus en plus, je suis tellement satisfaite de la voir grandir, (...)
J'ai tout repris entre fin avril et début juin. J'ai tout centralisé. De ce journal et des deux autres, ceux qui ont remplacé celui-ci quand j'en ai douté, quand j'ai eu peur. J'ai tout repris de mes forums aussi. Je voulais que rien ne disparaisse. J'ai structuré, mis en page, organisé... 520 pages... Rien que ça...
Pour le moment, je relis et je corrige. C'est intéressant de se replonger dans le passé comme ça. Intéressant, mais parfois perturbant.
Il y avait tout de mes amours passés. Ça, j'en souri. C'était intéressant de l'écrire, à l'époque, je le relis avec (...)
J'ai tout repris... 14 ans. 772 pages... c'est complètement dingue ! Je suis impressionnée d'avoir laissé ici autant de moi... je savais qu'il y avait beaucoup de choses, beaucoup de mots, beaucoup de mon histoire, beaucoup de qui je suis, mais SEPT-CENT-SEPTANTE-DEUX pages... non, vraiment, je n'imaginais pas autant... (...)
Si tu ne me connais pas, si tu n’as pas suivi mes premiers pas ici, tu ne comprendras pas de quoi je parle quand je mentionne le premier sujet d’il y a 14 ans.
Je suis en train de copier coller tout ce journal et ses à côtés (https://renaissanceduphoenix.journalintime.com/ et https://mecrireencore.journalintime.com/) dans un fichier privé.... Et je mets les articles en "brouillon" au fur et à mesure... je m’efface. Peut-être qu'un jour, je reviendrai. Je ne sais pas. Aujourd’hui, j’ai besoin de récupérer ma vie privée et mes souvenirs.
Mais merci le site. Merci les (...)
**¨J'ai la haine... je viens d'écrire 5 ou 6 paragraphes depuis ma tablette, et puis j'ai malencontreusement glissé mon doigt sur l'écran vers le bas... résultat... rafraichissement de la page, au revoir les 5 ou 6 paragraphes. Je suis fâchée, frustrée, parce que je les aimais, parce qu'ils me portaient... Mais c'est qu'il fallait que je les réfléchisse, que je les recommence... relativisons...**
Bref... j'écris ce texte depuis le bloc note de mon PC, c'est plus prudent... Je vais recommencer de la même manière, et j'aviserai avec les mots qui viennent...
...
J'aurais tant à (...)
Ici, rien n'est secret, rien n'est tabou
Ici, si tout ce sait, nous on s'en fout
Ici, rien n'est de honte, rien n'est de gêne
Ici, envers le monde, on crie nos peines
Ici, jardin secret, jardin de nous,
Ici, on trouve la paix, on compte sur nous
Ici, passent par les mots bien des silences
Ici, en quelques mots, la confidence
Ici, toutes nos douleurs changent d'horizon
Ici, nait la couleur, la guérison
Ici nos âmes fragiles trouvent un refuge
Ici, c'est un asile pour nos déluges
Ici, toutes nos histoires sont importantes
Ici, matin et soir on s'alimente
Ici, on se connait mieux que (...)