... Malika se sent libre…

J’aime tellement m’ouvrir à vous. Vous raconter mon histoire. J’aime tellement jouer avec les mots, transformer l’écriture linéaire en un dessin poétique, juste avec les mots, juste avec le cœur…

... Malika se sent nostalgique…

Depuis longtemps en fait… La nostalgie fait partie de moi, je pense. Je suis une grande nostalgique, une grande mélancolique et une grande passionnée. Passionnée par la vie. Passionnée par pleins de petites choses, parfois futiles, parfois grandioses…

... Malika se sent légère…

Délicieusement légère ! Ça faisait longtemps ! Cette dernière année, j’ai traversé quelques périodes difficiles. Une fausse-couche à trois mois de grossesse; pas grand chose en soi, ce sont des choses qui arrivent et contre lesquels on ne peut rien faire, mais ce sont des choses qui font mal, terriblement mal. L’accident de voiture de mon père, à peine une semaine après la fausse-couche. Il était dans le coma, j’ai cru que j’allais le perdre et que je ne m’en remettrai jamais ! Il y a tellement de choses que je n’avais pas eu le temps de lui dire… et puis j’ai pris conscience, à la suite de son accident, qu’il y a certaines situations auxquelles on ne peut pas s’attendre. Certaines fatalités qu’il est impossible de prévoir ou d’imaginer. Certaines fatalités qui t’arrachent le cœur sans préavis. Cela fait 9 mois et il va seulement sortir de l’hôpital. Il a été victime d’un AVC au volant de sa voiture, et ça, ça ne pardonne pas ! Bref, les épreuves ont été douloureuses à encaisser, j’ai pris sur moi en silence.

... Malika a des regrets…

Sur la façon dont j’ai géré les événements. Je me suis laissé aller dans un tourbillon de trop facile. J’ai choisi des solutions échappatoires trop faciles. Je me suis laissé entraîner dans un univers qui ne me correspondait pas, mais qui m’aidait à tenir bon, alors je préférais ne pas me poser de questions. Aujourd’hui je regrette, même si je sais que les regrets ne mènent à rien, que la décision qu’on prend, au moment où on l’a prend, c’est celle qui nous convenait à ce moment précis. Il est donc inutile de regretter mais il est aussi humain de regretter. Comment faire la part des choses ? En avançant, tout simplement.

... Malika vous remercie…

De me lire. De faire vivre mon journal et de m’aider à l’écrire, en m’encourageant vers la suite. De me permettre cette échappatoire-ci, peut-être aussi facile, mais sûrement plus sain et constructif que ma solution précédente.

... Malika a encore tellement de détails de son histoire à vous dire, à vous écrire, à vous faire vivre…

Car c’est exactement comme ça que je ressens notre "relation". En vous contant mes souvenirs j’aime l’idée que vous puissiez vivre mon histoire avec moi. J’aime vous emmener dans les méandres de mon âme et de ma vie et je veux que ça continue…

Bien à vous,

Malika