J’avais 16 ans, presque 17… Je me souviens d’un "journal" que j’ai entamé et délaissé aussi vite le jour de mes 16 ans. Je me souviens du texte que j’y avais écrit et qui relatait l’idiotie de s’endormir à 15 ans et de se réveiller à 16 ans. Que c’était complètement con de se prendre un an dans la gueule en l’espace d’une nuit… C’était complètement con de l’écrire… C’est complément con d’y repenser…

Bref, aux maisons, ça allait plus ou moins bien. J’était grande, maintenant. Je me sentais plus du côté des adultes que du côtés des enfants. Je me sentais aller doucement mieux. Moi. Moi à l’intérieur de moi, je me sentais plus confiante en l’avenir même si je vivais encore dans le floue, que je ne voyais encore pas trop l’issue.

On m’accordait un peu plus de liberté et de confiance. Les week-ends de chez Maman, je les passais encore très régulièrement chez ma Marraine, l’habitude était ancrée à tel point que j’avais du mal de ne pas y être. Les week-ends de chez Papa, je restais toujours assez renfermée sur moi-même, mais j’avais maintenant un ordinateur - offert par ma Marraine - relié à Internet qui me permettait de m’évader. J’ai toujours été une geek. Je respirais dans mon univers de geek. Dans ma bulle, ma musique, mes posters… Comme beaucoup d’adolescentes, sans doute, finalement…

Et donc il y a eu TB. Je le trouvais beau. Tellement beau. Ténébreux, superbe, splendide ! Mais lui flashait sur ma cousine. Pas de chance ! Je me sentais pourtant plus confiante face aux hommes après ma dernière relation, alors je me suis laissé espérer sans pourtant rien laisser transparaître… En tout ça, j’essayais. Je me positionnais en tant qu’amie alors que j’espérais plus… Il n’y a jamais eu plus et c’est tant mieux. On n’avait rien à voir ensemble ! C’était un vantard qui ne jugeait que par la valeurs de ce que les autres possédaient. Tu portes du Guess/Calvin Klein/Energy/GStar/... => tu es intéressant… Tu ne portes pas d’importance à toutes ces grandes marques tellement nécessaires dans le quotidien => tu n’as aucun intérêt… Je n’avais donc que l’intérêt dont je rêvais…

Doucement, j’ai lâché l’affaire parce que J. est arrivé dans ma vie. J. Ce premier véritable amour. Celui que je rêvais garder pour toujours à l’époque… J’ai déjà beaucoup détaillé notre rupture, au début de ce journal, mais je ne pense pas avoir écrit sur notre rencontre, sur nos débuts. J. prenait le même train que ma Meilleure Amie et a commencé a rester avec nous tous les matins au début de l’année 2006.

(à suivre...)

Bien à Vous.

Malika