Tout à l’heure, j’étais au boulot. Je travaille chez un revendeur informatique. Pour aller de mon bureau à un autre, je dois traverser le showroom du magasin. Je devais aller à la photocopieuse, j’ai donc quitté mon bureau et traversé le magasin. Il y avait un homme. Une allure familière, une foudre dans les yeux… Je ne suis tellement pas sûre que c’était lui que c’est encore plus perturbant…

Lorsque j’ai cru, à l’instant où j’ai pensé que ça pouvait éventuellement être lui, j’ai baissé les yeux et accéléré le pas au tempo de l’accélération de mon rythme cardiaque. Je ne l’aime plus. Mais je l’ai aimé ! Et penser un instant qu’il était là, qu’il aurait pu m’adresser la parole comme si de rien n’était si c’était vraiment lui, ça m’a tourmenté…

C’est le genre de sentiment, d’émotion qu’on ne contrôle pas. Ça te tombe dessus, tu te sens con, tellement con ! L’horreur !

J’ai dû retraverser le magasin, j’ai fait mine de lire le document que j’avais en main sur lequel il n’y avait rien à lire, j’avais le nez enfoncé dedans jusqu’à l’entrée de mon bureau. Une fois à l’abri des regards, je me suis assise et j’ai soufflé… Ce n’était peut être pas lui. Il y a même peu de chance que c’était lui… Mais l’état déclenché par l’idée même que c’aurait pu être lui m’a choqué ! J’étais tourmentée par l’éventuelle présence de T. MERDE !

Ce mec m’a torturé, m’a anéantie, m’a blessée au plus haut point ! Je devrais le détester ! Et voilà qu’il me tourmente ! Soyons clairs, je ne parle pas de sentiments, d’amour. Juste d’émotions ! Et même ça, ça me dégoûte !

J’ai vérifié les dernières factures, je n’ai pas vu son nom… C’était débile, je me sentais débile ! Pourquoi se mettre dans cet état débile ?

Les amours passés restent sans doute à jamais des fantômes dans nos vies…

Bien à Vous.

Malika