Écrire un journal, c’est d’abord s’ouvrir à soi-même, se permettre de se comprendre soi-même…
C’est mon histoire. Ni plus, ni moins. Mes peurs, mes espoirs, mes démons, ma toile de fond de souffrance. C’est mes secrets. C’est mon esprit. Mon intimité… Mes silences, qui dans l’écrit, en disent long. Mon exutoire. Le jardin de mon âme…
Je ne sais pas d'où c'est venu.
Enfin, si, j'ai une hypothèse : hier, mon filleul m'a demandé combien de frères et sœurs j'avais ; il ne connait que la Grande Sœur. Je lui ai donc parlé du Petit Frère que je ne vois plus depuis l'été 2019 parce que sa folie a pris le dessus. Et je lui ai parlé des deux "Demi(e)s" que je ne vois plus depuis un bon moment aussi parce qu'ils ont été élevés par une timbrée malade qui les a rendus timbrés malades. En lui disant, je me suis rappelé que je justifiais la "rupture" d'avec mon père en rejetant la faute sur lui avec cet argument : il (...)
Le 1e janvier 2015, au cœur de mon burnout, j'avais décidé de supprimer mon profil Facebook. J'étais déterminée et j'imaginais cette décision définitive… 28 jours… C'est le temps que j'ai tenu avant de recréer un profil. C'est risible.
En plus, j'ai regretté cette suppression définitive assez rapidement, notamment parce que par cette action, j'ai supprimé toutes les archives que j'avais confiées à Mark…
Et donc le 28 janvier 2015, je recréais un compte qui est toujours actif aujourd'hui. trop actif, je le sais. On est nombreux à être englués dans ce délire des (...)
Je savais que j'allais relire ça. Je me souvenais que ça avait été un tournant très important, très significatif, dans ma vie. Mais le relire, c'est fort. En fait, tout relire, c'est toujours très fort…
Ce burnout, je n'avais pas réalisé avant ces dernières semaines, en relisant, qu'il me criait dans les oreilles depuis des MOIS. Vraiment des mois. Plus d'un an, en fait. Plus d'un an avant "d'exploser", je me disais - je vous disais - que je n'en pouvais plus, que j'implosais, que ce boulot me rendait folle, etc.
Je me souvenais avoir "mordu sur ma chique", mais pas tout ce (...)
Et donc, 25 ans. J'entrais en 6e primaire. J'entrais aussi dans l'adolescence. J'entrais aussi dans la souffrance. C'est en aout 1999 qu'Elle L'a quitté et que tout ce qui paraissait encore être une famille autour de nous s'est effondré.
Je n'en souffre plus. Simplement, je viens de relire un texte d'aout 2014 dans lequel je réalisais que cela faisait 15 ans et donc aujourd'hui, 10 ans après, je réalise que cela fait 25 ans. Je crois que j'en souffrais encore en 2014. Aujourd'hui, je n'en suis plus là. Il y a eu d'autres souffrances, bien sûr, parce qu'elles "font partie du jeu", (...)
C'était en juillet 2014. Il y a donc tout pile 10 ans. Il avait lu. Il avait su. Et il m'avait parlé. C'était une forme de respect. Je crois que ce principe - le respect - est une des bases de l'équilibre de notre relation.
J'ai donc relu toute cette période de "perdition" où C. m'était revenu en pleine face sans que je ne puisse le contrôler. Aujourd'hui, ça me fait sourire. C'est fou comme on peut se torturer soi-même avec des bêtises… Et aujourd'hui, j'en suis - en fait - toujours au même point : je garderai toujours "des regrets" par rapport à l'issue de cette relation-là, (...)
J'ai écrit ceci : "Hier, j’avais à peine 20 ans, demain j’en aurai 25… Et après demain ?!"
Nous voici "après demain" ou presque… J'en ai 35, maintenant… J'ai peur d'être "la semaine prochaine", il y a tant, TANT à saisir… mais presque tout, sous l'influence du temps, est insaisissable…
J'ai tant vécu, tant à vivre… et tout va si vite…
Bien à Vous.
Malika (...)
Il y a une autre réalité que je constate en me relisant… Je n'avais jamais pris conscience de ça… Ce burnout de fin 2014, en réalité, il s'annonçait depuis TRÈS longtemps ! Je me souviens que j'avais mordu sur ma chique, je me souviens que j'en étais un peu consciente, mais dans mon souvenir, les signes avant-coureurs étaient apparus quelques mois avant l'implosion. 3 mois, 6 tout au plus…
En réalité, près de 18 mois avant, je me disais déjà à moi-même que j'allais m'effondrer… C'est dingue, cette incapacité à s'écouter… Et je ne réalise ça que 10 ans après… (...)
J'ai relu ça aussi. Je continue à le lire, parfois. J'écrivais quand elle débordait et que ça me faisait aussi déborder. J'écrivais son alcool. J'écrivais sa dérive. J'ai écrit un jour que "rien ne s'arrêtera jamais".
J'avais tort. Enfin, un peu tort. C'est rare d'être contente d'avoir tort. Pourtant là, je suis contente.
Elle a repris - en partie - le contrôle sur sa vie il y a 3 ans. Elle a cru que son mec allait mourir, elle a cru qu'elle le perdait, qu'il l'oubliait, que l'alcool avait gagné, alors je crois qu'elle a eu vraiment peur. Ça a été l'électrochoc auquel je (...)
Le 14 juillet 2011, j'ai écrit un texte dans lequel je suppliais Dieu de me donner cet enfant. Je "Lui" disais, notamment, ceci : "Pourrais-tu me donner l’occasion de te donner de l’importance ? Pourrais-tu me donner une raison de m’accrocher à toi ? Pourrais-tu me donner la chance de lui donner la vie… ?"
J'avais oublié ce texte, cette supplication. Je ne me considère pas "croyante", à la base. Je ne rejette pas. Mais je ne parviens pas à croire dur comme fer, je ne pratique pas et je pense qu'il y a, dans l'interprétation et l'application du catholicisme, beaucoup de choses (...)
En fait, c'est vraiment super étrange, cette relecture, 14, 13, 12 ans après... Pour le moment, j'en suis à ce stade de ma vie où je redoutais de ne jamais pouvoir devenir maman... c'était en 2011 et ma fille est née en 2012.
Concrètement, je me souvenais avoir nourri cette crainte, je me souvenais en avoir beaucoup souffert, mais relire les émotions telles quelles, telles qu'exprimées sans aucun filtre aux moments où elles m'écrasaient, c'est très fort... c'est très intense... c'est très touchant.
J'avais oublié à quel point ces sessions d'écriture m'animaient (...)
Je ne le savais pas encore, lorsque j'ai commencé à tout reprendre. C'est un cadeau de la vie, une surprise. Un bonheur.
Ils seront donc trois.
Nous serons donc cinq.
Une grande fille merveilleuse qui me rappelle parfois l'Adolescente que j'étais, mais à qui je veux offrir une Adolescence tellement plus sereine ; je l'espère de tout mon cœur, mais pour le moment, elle y fait ses premiers pas seulement, il lui reste encore tout à vivre de cette période délicieuse de la vie… elle est belle, elle me rend fière, de plus en plus, je suis tellement satisfaite de la voir grandir, (...)
J'ai tout repris entre fin avril et début juin. J'ai tout centralisé. De ce journal et des deux autres, ceux qui ont remplacé celui-ci quand j'en ai douté, quand j'ai eu peur. J'ai tout repris de mes forums aussi. Je voulais que rien ne disparaisse. J'ai structuré, mis en page, organisé... 520 pages... Rien que ça...
Pour le moment, je relis et je corrige. C'est intéressant de se replonger dans le passé comme ça. Intéressant, mais parfois perturbant.
Il y avait tout de mes amours passés. Ça, j'en souri. C'était intéressant de l'écrire, à l'époque, je le relis avec (...)
J'ai tout repris... 14 ans. 772 pages... c'est complètement dingue ! Je suis impressionnée d'avoir laissé ici autant de moi... je savais qu'il y avait beaucoup de choses, beaucoup de mots, beaucoup de mon histoire, beaucoup de qui je suis, mais SEPT-CENT-SEPTANTE-DEUX pages... non, vraiment, je n'imaginais pas autant... (...)
Si tu ne me connais pas, si tu n’as pas suivi mes premiers pas ici, tu ne comprendras pas de quoi je parle quand je mentionne le premier sujet d’il y a 14 ans.
Je suis en train de copier coller tout ce journal et ses à côtés (https://renaissanceduphoenix.journalintime.com/ et https://mecrireencore.journalintime.com/) dans un fichier privé.... Et je mets les articles en "brouillon" au fur et à mesure... je m’efface. Peut-être qu'un jour, je reviendrai. Je ne sais pas. Aujourd’hui, j’ai besoin de récupérer ma vie privée et mes souvenirs.
Mais merci le site. Merci les (...)
**¨J'ai la haine... je viens d'écrire 5 ou 6 paragraphes depuis ma tablette, et puis j'ai malencontreusement glissé mon doigt sur l'écran vers le bas... résultat... rafraichissement de la page, au revoir les 5 ou 6 paragraphes. Je suis fâchée, frustrée, parce que je les aimais, parce qu'ils me portaient... Mais c'est qu'il fallait que je les réfléchisse, que je les recommence... relativisons...**
Bref... j'écris ce texte depuis le bloc note de mon PC, c'est plus prudent... Je vais recommencer de la même manière, et j'aviserai avec les mots qui viennent...
...
J'aurais tant à (...)
Ici, rien n'est secret, rien n'est tabou
Ici, si tout se sait, nous on s'en fout
Ici, rien n'est de honte, rien n'est de gêne
Ici, envers le monde, on crie nos peines
Ici, jardin secret, jardin de nous,
Ici, on trouve la paix, on compte sur nous
Ici, passent par les mots bien des silences
Ici, en quelques mots, la confidence
Ici, toutes nos douleurs changent d'horizon
Ici, nait la couleur, la guérison
Ici nos âmes fragiles trouvent un refuge
Ici, c'est un asile pour nos déluges
Ici, toutes nos histoires sont importantes
Ici, matin et soir on s'alimente
Ici, on se connait mieux que (...)