Les réseaux sociaux et Les gens
Le 1e janvier 2015, au cœur de mon burnout, j’avais décidé de supprimer mon profil Facebook. J’étais déterminée et j’imaginais cette décision définitive… 28 jours… C’est le temps que j’ai tenu avant de recréer un profil. C’est risible.
En plus, j’ai regretté cette suppression définitive assez rapidement, notamment parce que par cette action, j’ai supprimé toutes les archives que j’avais confiées à Mark…
Et donc le 28 janvier 2015, je recréais un compte qui est toujours actif aujourd’hui. trop actif, je le sais. On est nombreux à être englués dans ce délire des réseaux sociaux en sachant que c’est "trop". Ça a du bon, ces réseaux, c’est certain, mais pas que, tout le monde le sait.
Et donc bref, mi-janvier 2015, au moment de mon anniversaire, j’ai écrit un article ici dans lequel je critiquais l’impact des réseaux - à l’époque, Facebook et Twitter (X, pardon…) en priorité - sur la vie et l’attitude des gens. En me relisant, je me trouve tellement… moralisatrice à deux balles, le nez dans le guidon… La Malika de l’époque n’a MÊME PAS tenu un mois complet avant de replonger dans le grand lac des réseaux… Alors qu’elle s’était permis de se prétendre "clairvoyante", "libérée"... Je croyais que j’en avais définitivement terminé avec ce truc… 28 jours… lol !
J’écrivais notamment : "Les gens ne montrent plus de photos, ils les mettent sur Facebook, les gens ne poussent plus de coup de gueule, ils les écrivent sur Facebook. Tout le monde est vautré dans cette bulle numérique où la vie n’est plus qu’un mur. 2D. Pas de prise de tête, pas de prise de risque. Tout se fait de manière détournée. On n’assume plus rien."
Après, il y a un constat que je fais régulièrement, dans beaucoup de situations : on a souvent tendance à critiquer la société à coups de "Les gens ceci, les gens cela...", mais finalement, nous sommes TOUS "les gens"...
Bien à Vous.
Malika