Malika Intimity...

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Deux-Trois mots

Spleen

Je me permet de te laisser un petit message.

Tu as l’art et la manière de nous faire partager ton récit, à chaque fois on se sens concerné, je ne sais pas vraiment mais je m’évade quelques instants pas pour une vie toute en beauté mais au moins dans une histoire pleine de sincérité.

A chaque dans tes écrits, je ressens que chaque épreuve chaque étape de ta vie t’a permis d(acquérir un sens de la vie, des valeurs et surtout une manière de vivre.

En tout cas, le plus important est que ce journal t’apporte la sérénité et la liberté ainsi que la légèreté à laquelle tu aspires.

Bonne continuation.

Malika

Bonsoir Spleen,

Ton commentaire me fait vraiment plaisir ! Ca me touche beaucoup ! Tu comprends mes mots exactement de la manière dont je les ressens…

D’ailleurs, ton commentaire me fait d’autant plus plaisir, parce que j’avais également l’intention de te laisser "Deux-trois mots"

Tout à l’heure, j’ai relu plus intensément tes écrits du mois d’avril, et un peu du mois de mai, et tu me touches en plein dans l’âme par tes états d’âme…

Je m’explique : Je me retrouve à travers toi, a une époque, pas très lointaine en fait, au début de ma relation avec J., je me sentais mal au plus haut point, sans pouvoir définir réellement ce mal. Je ne dormais plus, je m’échappais dans la musique, tout comme toi.

Petite anecdote : mes parents se sont séparés il y aura onze ans au mois de septembre. Deux ans avant, ils avaient eu la bonne idée de reprendre un café sur la place du village où on vivait à l’époque. Ma mère venait tout juste d’accoucher de mon petit frère, mais mon père lui avait promis qu’après quelques mois, ils engageraient quelqu’un pour tenir le café pour qu’elle puisse s’occuper de mon frère et de nous (ma grande soeur et moi-même). Bref, le temps a passé, et ma mère restait coincée derrière le comptoir. Elle encaissait en silence. Elle nous regardait avancer sans elle, mais elle supportait. Au fil du temps, la tentation de l’alcool se faisait de plus en plus présente, si pas omniprésente. Mon père a sombré, c’était trop facile de s’asseoir sur le tabouret du bar après sa journée de travail et de profiter d’une bonne bière avec les joyeux du village… une bonne bière et puis une autre, puis encore une… et toujours plus… Ma mère se dégradait, ne disait rien, mais n’en pensait sans aucuns doute pas moins. Il ne lui a pas fallu beaucoup plus longtemps avant de sombrer, elle aussi, dans les abysses de l’alcool. Bref, leur mariage a cédé, tué par l’alcool et la haine. Au départ, je ne comprenais pas trop.

Enfin, tout ça pour dire que durant toute mon adolescence, je vivais une semaine sur deux chez ma mère et une semaine sur deux chez mon père. À l’époque dont je te parlais au début de ce message, vers mes dix-sept ans, le manque de stabilité m’étouffait. Ca, et puis la souffrance de voir ma mère s’auto-détruire sans rien pouvoir faire pour l’aider. Elle n’a jamais quitté la route de l’alcool depuis onze ans. Ce café a détruit ma famille. Il l’a détruite, elle, maman… je l’admire et je l’aime plus que tout, mais malheureusement, c’est de la femme qui s’est cachée au fond d’elle il y a onze ans que je parle. Elle est tellement différente de la maman de mes souvenirs… Rien que l’écrire me déchire le coeur mais je ne peux rien y faire. J’ai tout donné, j’ai supporté des vingtaines et des vingtaines de soirées de morale. Mais pas la morale de mère à fille, plutôt la morale de fille à mère… Et elle n’écoutait pas, elle n’écoutait que l’alcool, et le silence qu’il produisait en elle, elle n’entendait plus…

Et donc, (revenons-en à nos moutons ^^) à cette époque, toute cette pression et ce mal-être m’oppressait. J’étais seule et je voulais être seule. Bien sûr, la journée, il y avait le Lycée. J’y allais, je jouais des sourires rassurant, j’étais très forte pour dire "ça va super!" et pour être persuasive. Et je ne parlais que de la pluie et du beau temps, moins j’en disait sur moi, mieux c’était. J’avais mes amies et J., mais je ne disais rien à personne. Le soir, seule chez moi, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Je souffrais de sa souffrance, je souffrais de leur haine, je souffrais de leur stupidité, j’étouffais entre ce père et cette mère que j’aimais plus que tout.

Et puis mon ange gardien est arrivée. Mon ange gardien, c’est la soeur de ma maman, ma marraine. Celle à qui je dois tout ce que je suis, celle qui m’a toujours retenue vers le droit chemin, celle qui a su entendre mes douleurs et les comprendre, celle qui ne m’a jamais lâché la main. Elle a été ma chance. Un jour, je lui ai écrit dans une lettre tout ce que je ressentais, il fallait que je crache ma souffrance, j’allais exploser.

Cette lettre, elle ressemblait beaucoup à tes écrits. Elle faisait ressentir de la même manière les doutes, la souffrance, la peur… Je me reconnais à travers toi, à travers tes doutes, ta souffrance et tes peurs. Je reconnais l’ado fragile et curieuse que j’étais il y a encore peu de temps.

Ma marraine, ma reine, après avoir lu ma lettre, m’a proposé de venir vivre chez elle dès ma majorité. C’était ma chance ! Partir, m’échapper de leur emprise, quitter cette souffrance pour retrouver de la stabilité. J’ai accepté. Ma marraine, par ce geste, a fait naître en moi une reconnaissance éternelle envers elle. Elle m’a ouvert les portes de ma vie, et je suis bien consciente que tout le monde n’a pas la chance que j’ai eue.

Voilà, je t’ai raconté tout ça parce que je pense beaucoup à tes écrits, à ta souffrance, celle-là même qu’il m’a semblé vivre il y a peu de temps.

Spleen, si tu as l’occasion de partir loin de tout cet univers qui t’étouffe, alors je te conseillerai vraiment de le faire. Parce que tu vas pouvoir te rencentrer sur toi, retrouver tes marques dans un environnement nouveau et y puiser ton nouveau souffle. Voilà, je l’ai vécu en quelques sortes, et m’enfuir m’a reconstruite !

Je te souhaite tout le bonheur du monde pour la suite, je continuerai à te lire, à te soutenir et à t’entendre. Surtout, ne baisse pas les bras, la sortie du tunnel n’est pas loin !

Merci pour ton attention, je crois que je viens d’écrire un roman… ^^

À bientôt, et surtout, surtout, prends soin de toi, l’attention que tu portes aux autres, tant sur ce site que, selon tes écrits, dans ta vie "réelle" prouve que malgré ce que tu sembles en penser, tu vaux bien plus que ce que tu ne le penses !

Tout ira bien pour toi, je le sens, parce qu’à travers ta souffrance, c’est aussi ta force que je ressens !

Bien à toi.

Malika

Spleen

Merci beaucoup Malika de me raconter tout ça, ça n’a pas été évident pour toi. Chacune a eu une certaine chance toi de partir chez ta marraine et moi, si je réussi mes exams et que je suis prise je pourrais aussi partir de mon côté.

J’ai une question, tu dis que tu vois ma force à travers ce journal, tu crois que si quelqu’un devrait le lire il verrait ma force ou ma fragilité ? faisons plus simple, est-ce que tu crois que si je faisais lire ce journal à une personne pour qu’elle me laisse tranquille, elle me verrais forte et capable de m’en sortir seule ? Elle verrait que je n’ai pas besoin d’aide ? Elle me laisserait en le lisant ? Est-ce une bonne idée?
Je parait forte dans mes écrits, tu me la dis.
J’ai besoin d’un avis neutre.

En tout cas merci.

Malika moc.liamg@refej.akilam

Bonjour Spleen,

Tout d’abord, il n’y a pas de quoi, si je t’ai raconté cette période de ma vie et la façon dont je l’ai gérée et ressentie, c’est d’abord parce qu’en ce qui me concerne, j’aurai aimé avoir ce petit "soutien". J’aurai aimé que quelqu’un d’étranger à ma vie me pousse à suivre mon instinct. Mais heureusement, même si beaucoup de personnes me disaient que partir de cette façon, c’était lâche, tant pour mon petit frère qui se retrouverait tout seul dans cette misère que pour mes parents qui avaient, chacun à leur façon, encore besoin de ma présence, je l’ai fait. J’ai été égoïste, oui, c’est vrai, mais parfois, je pense qu’il faut savoir l’être un peu.

J’ai accepté qu’ils m’en veuillent, parce qu’ils ne voulaient rien comprendre, rien entendre, ils n’admettaient pas que leur petite fille chérie puisse aller si mal sans en parler. Et dans un premier temps, j’ai eu droit à beaucoup de sarcasmes. Il y a eu ma grande sœur qui me reprochait d’abandonner mon petit frère, qui n’avait alors que 10 ans, seul dans cet univers. Je lui ai simplement demandé si ça l’avait tracassé de nous laisser tous les deux quand elle était partie, à 17 ans. ... Elle ne m’a plus jamais reproché ma décision. Et puis il y avait les reproches de mes parents : "Tu nous tourne le dos", "c’est honteux", "comment peux-tu après tout ce qu’on a fait pour toi", "si tu vas mal, alors parle-nous".... etc., etc.

Mon père m’a même dit : "Si c’est la stabilité qu’il te faut, rien ne t’empêche de venir vivre à plein temps à la maison..."

Je ne leur tournais pas le dos, j’allais chercher de l’air, peut-être était-ce honteux, mais tant pis, j’allais partir et rien ne m’en empêcherait, comment pouvais-je?... en partant, simplement, et tant pis pour leur mépris, tant pris s’ils m’en voulaient ! Leur parler ? Je ne savais même pas me parler à moi-même, alors qu’allais-je pouvoir leur dire ?

Et puis pour la proposition de mon père, je ne comprends toujours pas aujourd’hui comment est-ce qu’il a cru que j’allais adhérer à ce genre de solution. En aucun cas, quoi qu’il arrive, je ne voulais faire de choix entre mon père et ma mère ! On n’a pas le droit de demander ça à un enfant, parce que ce choix engendre trop de haine chez le parent négligé. Et je ne voulais pas ressentir cette haine là dans les yeux de ma mère.

Et puis je suis partie, le temps a continué son cours, les semaines sont passées, puis les mois… Et je me sentais mieux ! De mieux en mieux ! je retrouvais un équilibre,je retrouvais un certain degré de liberté. Je recommençais à vivre et à aimer ça.

Ils s’en sont tous rendus compte, ils ont vu leur petite fille chérie renaître de ces cendres, donner un nouveau souffle à son existence.

Et donc voilà, avant mon départ, on voulait que je parle, "parce que quelqu’un qui va mal ne dois pas rester dans le silence"... Mais ce que les gens ne savent pas, c’est que cette souffrance là était faite de silence… Aucun mots n’aurait pu m’aider, aucune compagnie, aucune thérapie, aucun médecin… Juste un nouveau départ…

Je te ressens forte, parce que malgré ta souffrance, tu vises d’abord un avenir meilleur. Je te ressens forte parce que tu as le besoin de t’en sortir toute seule sans entraîner tes proches dans ton gouffre. Je te ressens forte parce que même si tes écrits dégorgent de fragilité, il ne dégorgent pas de faiblesse, et c’est là qu’est toute la différence !

Maintenant, pour ce qui est de faire lire tes écrits à quelqu’un qui te connaît dans ton univers réel, je pense que ça dépend de pleins de choses.

Premièrement, à quel point cette personne te connaît-elle ? Que sait-elle vraiment de toi ? A-t-elle déjà été capable de comprendre ta vision du monde, de la vie et de TA vie ?

Cette personne ne prendrait-elle pas ces confidences comme un appel à l’aide ?

Je pense que ça peut-être une bonne idée, parce que oui, dans ton journal, tu cries que tu vas mal, mais tu cries aussi que tu veux que ça aille mieux. Et ça, c’est déjà un grand pas vers ta délivrance…

En contrepartie, je pense que cette personne voudra t’aider, parce que si c’est quelqu’un de proche, bien que tu veuilles t’en sortir seule, elle ne saura faire autrement que de tendre la main. Mais si tu as entièrement confiance en cette personne, que cette personne cherche vraiment à faire quelque chose pour toi, alors lire ton journal lui permettra aussi sans doute de vraiment comprendre ce qui te ronge…

Ta question était assez délicate, et je sais que je ne t’apporte pas vraiment de réponse, mais j’essaie au moins de t’apporter quelques éclaircissements pour t’aider à faire ton choix.

Parce que c’est là qu’est la délicatesse de ta question : Le choix n’appartient qu’à toi…

Surtout, vise l’horizon, le bonheur continuel n’existe pas selon moi, mais les instants de bonheur intense tout au long de notre vie, ils sont bien présents, parfois noyés dans beaucoup de douleurs, c’est vrai, mais la douleur devient une force quand on s’en sert dans l’avenir…

Et donc garde cette force en toi, cette force d’encore y croire, parce que tant qu’on y croit, alors je pense qu’à peu près tout est possible…

Je me suis encore étendue en détails, mais j’espère que ma réponse t’apportera quelques clés…

Bien à toi.

Malika

fraisekiwi fraisekiwi.journalintime.com

Salut, j’ai lu plusieurs de tes écrits deja, et j’aime beaucoup leur sincérité. Je me retrouve aussi dans ton message concernant l’histoire de ton enfance, les problèmes d’alcool etc.

Ma mère aussi est alcoolique. Ce fut un lourd secret pendant des années mais suite au divorce de mes parents cela s’est empiré. Bref, ne pas savoir comment reagir quand en tant que ado on rentre et on trouve sa maman saoule. J’ai essayé d elui faire la morale etc, il y a ce regard vide qui fait celui qui ne comprend pas quand on dit que c’est anormal de boire en cachette et de se mettre dans des etats pareil et elle me regardant comme si je ne savais pas de quoi je parle ou carrement m’ignorant.
Malheureusement avec le temps pour la mienne cela s’est empiré. Mais je me sens lâche , quand à ma majorité je suis partie, je n’ai pas ressentie cela comme une délivrance comme toi, mais comme une fuite. Et je m’en veux toujours et elle boit toujours en silence et continue de planquer ses bières au fond du linge sale/derriere la machine à laver et se defoule sur ma petite soeur de 20 ans qui n’a pas le courage de partir (toujours aux etudes).
Je te souhaite une bonne continuation pour la suite et bon courage.

Malika

Bonjour Fraisekiwi,

C’était exactement ça ! On ne comprenais rien à rien selon elle. On n’était trop naïves, trop jeunes encore que pour comprendre sa solution. Pourtant, j’ai grandi, ma sœur aussi, et on ne comprend toujours pas. Il n’y aura jamais rien a y comprendre.

Bien sûr dans le fond je m’en veux. Je m’en veux de n’avoir rien su y faire, je m’en veux de n’avoir peut-être pas assez essayé, mais quand peut-on dire qu’on a assez essayé ? Quand peut-on dire qu’il n’y a plus rien a faire ? Si on me certifiait que mon sacrifice lui rendrait le sourire, si on me le prouvait, alors je n’hésiterais pas, mais malheureusement, son sourire n’existe plus qu’en illusion.

Je m’en veux d’avoir laissé mon petit frère se construire tout seul à travers tout ça. Il n’a pas eu la chance que j’ai eue. Avant que notre famille ne s’effondre, nous étions une famille unie et heureuse. Un père fier de son mariage, de ses enfants, de son parcours, de sa maison, de son jardin et de sa vie. Une mère fière au moins à la même échelle. Et puis deux petites filles déjà fragilisées par la connerie d’un "homme" mais assez bien entourées que pour pouvoir s’en sortir sans trop de séquelles, et un futur petit garçon pour venir boucler la boucle. On aurait pu continuer à être heureux, mais la vie en a décidé autrement.

Mais moi j’avais huit ans quand la famille s’est transformée en un souvenir floue. J’avais déjà de bons souvenirs, de bonnes valeurs, de bons exemples pour me construire. Mon petit frère, il avait deux ans. Aucun souvenir d’amour entre nos parents pour lui. Aucun souvenir de sa maman saine. Aucun souvenir de son papa épanoui. Le seul bagage qu’il avait, c’était l’image d’un café de village et de ses habitués, ses "piliers de comptoir".

Je m’en veux d’être consciente de cet avantage, et je ne cesserais sans doute jamais de m’en vouloir, mais je ne pouvais plus rien faire.

Encore actuellement, j’essaie d’aider maman, j’essaie de la faire sortir de là, parce que tout comme pour toi, ce cauchemar n’a jamais cessé. Il a continué à prendre de l’ampleur dans nos vies, sans qu’on ne puisse y faire quoi que ce soit.

À force d’épuisement, à force de faire la morale à un mur, à force d’avoir chercher les mots pour délivrer ses maux, à force de n’avoir rien pu faire, j’ai fini par baisser les bras, pas sans honte. Pas sans regrets. Pas sans souffrance, mais la vie est ce qu’elle est.

Je ne peux pas m’introduire en elle et prendre le contrôle de sa vie et je sais que si je fais intervenir une aide extérieure, elle ne me le pardonnera jamais.

Alors je continue à espérer qu’un jour, elle se réveillera et prendra conscience du tournant qu’a prit sa vie, mais en attendant, je ne sais plus quoi faire pour elle.

Alors peut-être suis-je lâche, peut-être que le jour où elle partira, je resterai avec ce poids et ce regret sur le cœur pour le restant de mes jours, mais je n’ai plus cette force de lui chercher les siennes. Je n’ai plus la patience de l’écouter pleurer sur de faux prétextes.

J’ai tout donné, je m’y suis usée, je jouais l’adulte bien avant d’en avoir l’âge parce que je n’avais pas le choix, je la rassurais, mais son verre continuait à se remplir et elle à le vider. Que faire ?

Cette souffrance n’a, je pense, pas d’issue tant que la personne concernée n’ouvre pas les yeux… Si elle les ouvre un jour.

Et ça me fait mal, ça me déchire le cœur, cette souffrance sera toujours en moi, mais je ne sais plus quoi faire…

Merci pour ton message, merci pour ton témoignage, merci pour VOS messages, à tous. Vous provoquez en moi le déclenchement des mots, la perception de maux…

Bien à vous.

Malika

Spleen

Merci Malika, tu m’as fais réfléchir.

Si je lui fais lire mon journal c’est justement pour qu’elle cesse de vouloir m’aider maintenant si ça provoque l’effet inverse c’est hors de question, je ne veux pas prendre ce risque.
Je lui avais déjà dis que je lui ferais lire quelque chose dans quelques temps pour qu’elle comprenne et qu’elle aille de l’avant après qu’elle met laisser un énième message. Tant pis je partirais sans un mot, elle m’en voudra, au final elle se lassera en me détestant en quelques sortes, pas vraiment en me détestant mais au moins en m’en voulant, je l’aurais déçu.

Merci de m’avoir répondu.

fraisekiwi

Malika,
malheureusement je pense aussi qu' il n’y a rien à faire .
Cela a longtemps été un secret avec mes soeurs, on n’osait pas en parler(même à notre père mais comme ils avaient divorcés il aurait pu s’en servir comme motif dans leurs disputes pour la rabaisser). Après 7 ans, finalement ma petite soeur vient de craquer et vient d’en parler à nos grand parents, ma mère lui en veut. Je ne pense pas que partager ce secret avec d’autre serve à grand chose, sauf à la culpabiliser encore + et elle va se renfermer encore + sur elle meme et continuer tout cela en cachette.
J’ai demandé conseille il y a quelque années sur des forums d’aide aux alcooliques et à leur proches… la réponse n’a pas été celle que j’esperai.
Il faut attendre que la personne ai le declic d’elle même, qu’elle se rende compte (ptetre en voyant ce qu’elle détruit), qu’elle va trop loin et qu’elle doit réagir.
La faire culpabiliser ne servira en théorie à rien., sauf à compliquer les choses. On ne pourra pas faire les choses à sa place. La morale etc c’est quasi inutile.
Notre sacrifice ne sert à rien si la personne ne veut pas changer, se faire soigner.
Mais les gens ne comprennent pas à quel point c’est difficile de voir un proche changer à ce point et se détruire sans pouvoir agir. On se sent tellement touché, qu’on pense qu’on a le devoir de faire quelque chose et ne pas rester impuissant. Et pourtant… le dialogue est impossible.
Faut juste laisser le temps à ta maman je pense..
et continuer à être présente, même si c’est de loin, pour savoir que si un jour elle a besoin d’aide, elle aura une main à attraper :)

Spleen

Je ne connais pas l’univers de l’alcoolisme d’un parent mais je comprend de se sentir seule et désemparée face à quelqu’un dénuée de volonté pour s’en sortir.

Alors je vous souhaite à toi Malika et Fraisekiwi, de continuer votre vie, vous ne devez pas culpabiliser, c’est n’est pas vous qui avez donner une bouteille à votre mère dans sa main et un verre dans l’autre.

Et comme tu l’as souligné Fraisekiwi, vous ne pouvez rien faire sans qu’elles le décident par elles-mêmes.

Bon courage à toutes les deux.

Malika

Bonjour Spleen et Fraisekiwi !

@Spleen :

Je ne peux pas te donner de réponses précise, et je ne veux pas que ça te perde encore plus dans tes doutes.
Si j’avais vraiment un conseil à te donner vis à vis de cette personne, je pense que tu ne devrais pas lui faire lire ton journal, parce que c’est quelque chose de trop personnel, de trop intime. Bien sûr, nous, ici sur le site, avons accès à ton journal, mais nous ne savons rien de toi en tant que personne dans la vie réelle, de cette façon, nous ne touchons pas à ton intimité de la même manière que cette personne…

Par contre, tu pourrais lui écrire À ELLE, quelque chose qui ne s’adresse qu’à elle, une lettre dans laquelle tu lui expliques les raisons de ta distance, tes aspirations d’avenir, (éventuellement) ton envie de partir dans une autre ville et de tout recommencer à zéro, ton besoin de solitude… Peut-être alors comprendra-t-elle ce que tu ressens et ce que tu espères de l’avenir…

Quoi qu’il advienne, je ne te souhaite que le meilleur, je ne te connais qu’à travers ce que tu nous livre, mais je pense sincèrement que tu es une bonne personne. Tu vas t’en sortir Spleen, n’oublies jamais la force que tu as…

@Fraisekiwi :

Ce silence étouffe, je le sais, je le vis et dans le fond j’en souffre encore, je pense que je ne cesserai jamais d’en souffrir…

En ce qui me concerne, ma famille est au courant depuis le début, tous le monde le sait, mais personne n’en parle… C’est plus facile… On l’a laisse dans son désarroi, de toute façon, elle n’écoute rien, elle n’entend rien…

Je pense que même si actuellement, ta maman en veut à ta petite soeur, elle finira par lui pardonner, ou au moins par passer au-dessus…

Et donc, je resterai présente pour elle, si elle m’appelle, je serai là, si elle me tend la main, je l’attraperai, je ne la laisserai jamais seule…

Merci pour vos messages, à bientôt les filles :-)

Bien à vous.

Malika

malina moc.liamg@1noitulosdynnusrd

Mon nom est Malina, de Royaume-Uni. Je souhaite partager mon témoignage avec le grand public sur ce que ce temple appelé (Dr ensoleillé) ont fait pour moi, ce temple ont simplement ramené mon ex amant perdu à moi avec leur excellent travail de sort, je sortais avec cet homme appelé Steven nous étions ensemble depuis longtemps et nous avons adoré notre auto de mais quand je fus incapable de lui donner un enfant de sexe masculin pendant 5 ans, il m’a laissé et m’a dit qu’il ne peut plus continuer alors je suis maintenant à la recherche de moyens pour le faire revenir et aussi tomber enceinte, jusqu’à ce qu’un de mes amis m’a parlé de ce temple et m’a donné leur email de contact, alors vous allez pas le croire quand je leur ai contacté sur mes problèmes ils ont préparé les articles et lancer le sort pour moi et apporter mon mari a perdu de retour , et après un mois, je raté mon flux mensuel et aller pour un test et le résultat dit que je suis enceinte, je suis heureux aujourd’hui suis une mère d’un ensemble de jumeaux un garçon et une fille, je remercie le temple une fois de plus pour ce qu’ils ont fait pour moi, si vous êtes là en passant par l’un des ces problèmes énumérés ci-dessous :

(1) Si vous voulez que votre dos ex
(2) Si vous avez toujours de mauvais rêves.
(3) Vous voulez être promu dans votre bureau.
(4) Si vous voulez un enfant.
(5) les soins à base de plantes
(6) Vous voulez être riche.
(7) Vous voulez lier votre mari / femme à être vôtre pour toujours.
(8) Si vous avez besoin d’aide financière.
(9) Laissez les gens obéissent à vos mots et de faire votre souhait
(10) Cas résoudre E.T.C

Contactez-les sur leur e-mail de temple sur drsunnydsolution1@gmail.com et obtenir tous vos problèmes résolus

Merci.

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