Cinq cent vingt-six mille neuf cent quatorze caractères
Cent treize mille cinq cent quarante-trois mots
Trois cent nonante-sept pages
Quatre années, onze mois et quatorze jours d’activité.

Voilà. Jusqu’à cet écrit, ce sont les "statistiques" de mon journal intime. Bien sûr, les écrits du Phœnix sont compris dans le lot.

J’ai donc tout relu, tout corrigé. Il m’était déjà arrivé de relire quelques trucs, ci et là. Je pense même avoir déjà relu le journal principal dans son entièreté, mais il y a déjà quelques années. Cette fois, il m’a fallu un fameux bout de temps, mais j’ai tout enchaîné.

C’est étrange. Comme je le disais dans le précédent écrit, ce journal est riche de tout un tas de choses. Je me sens un peu montagne russe, après avoir condensé ces cinq ans de vie et les émotions qui les ont traversées sur une durée de quelques jours. Tout relire, tout revivre, tout se rappeler… C’est étrange.

À l’heure d’aujourd’hui, je vois doucement une issue à la situation inconfortable dans laquelle je me laissais baigner depuis quelques mois. J’ai l’opportunité de reprendre ma vie en main là où je n’imaginais pas avoir encore la moindre chance. Des études. Moi, Malika, 26 ans, je vais reprendre des études. Trois ans. Moi, Malika, à 29 ans, j’aurai enfin un diplôme en main. Un diplôme qui correspond à ce que je suis. Tout ne dépend plus que des publications de l’ONEM pour l’année académique à venir. Si le graduat que j’ai choisi se trouve toujours dans les listes de ces publications, alors je me lance. Un revenu minimum me sera assuré pendant toute la durée des études pour autant que je ne rate aucune année. La roue tourne. Je vais saisir ma chance…

Bien à Vous.

Malika