Malika Intimity...

.

Je voudrais que cet écrit soit à la hauteur de ce que j’en attend.
Ça fait des mois.
Des mois que ça me ronge.
Bien que ça va mieux, ça s’atténue, ça s’évapore.
Les choses reprennent doucement leur cours pendant que l’omniprésence de ces émotions se dilue au gré du temps.
Mais l’écho résonne encore.
Chaque jour.
Parfois plus, parfois moins.
De plus en plus, plus ou moins.
Une pensée.
Un souvenir, puis un sourire perdu pour le chasser.
Pour te chasser.
Je ne veux rien réveiller.
Je ne veux rien revivre.
Je ne veux rien briser.
Je ne veux rien, en fait.
Pourtant j’ai, depuis le début, depuis des mois - voire des années -, la sensation d’avoir quelques choses à te dire.
J’ai la sensation que je ne serai pas libre tant que tu n’auras pas lu mes mots, que tu ne m’auras pas reconnue.
Tant que tu ne m’auras pas dit ce que j’ai représenté pour toi, si j’ai vraiment représenté quelque chose… Quelques choses ?
En fait, c’est égocentrique à souhait, comme besoin/désir/nécessité.
Parfois, je voudrais te croiser par hasard.
Je voudrais qu’on décide d’aller prendre un verre.

Ou pas. Tout est tellement parti de travers, à l’époque… Je me demande si l’on aurait pu vivre plus. Pourquoi ? Pourquoi cette foutue question persiste ? Il n’y a aucune réponse, et si même il y en avait, elle n’aurait aucun intérêt.

Je dois juste arrêter de t’écrire.