Une clope. Un verre de vin blanc. Un fond musical. Et ce mal de crâne…

En fait, j’ai pas mal au crâne… Mais j’ai mal quand même… J’ai mal nulle part, mais j’ai mal partout… J’ai peur… Je vois tous ces bébés autour de moi, je ressens cette obsession grandissante, et je sais qu’elle est mon plus grand frein. Et elle est grandissante. Et je n’y peux rien…

Je me sens dans un conflit incroyable avec moi-même… Je veux que tout aille si vite et je sais que rien n’ira vite. Je me suis confiée à quelques amies. J’ai confié, un peu, mes peurs. L’une d’elle m’a dit qu’elle aussi avait arrêté sa pilule… Et si c’était elle avant moi ? Ca me ferait mal. Encore. Ca serait un coup de poignard. Encore.

Je n’attends qu’UNE chose, une seule petite chose. Une chose grandiose. Tellement facile pour certains. Tellement douloureuse et effrayante pour moi.

J’attends sa vie. Sa vie en moi, à travers moi, à travers nous. Par nous, pour nous, pour lui. J’attends, et ça me bouffe de partout à l’intérieur. C’est ça qui fait mal.

Je n’ai plus le courage, pour l’instant, de continuer mon récit sur mon passé. Je n’ai plus le courage parce que j’attends le futur. Mais je l’écrirai, cette fin. Je ne vous laisserai pas sur votre faim.

Pour le moment, j’ai besoin de vous confier mon présent, parce que ce présent me pèse. Je l’aurai assez dit.

Merci de me lire. Merci d’être là, dans l’ombre.

Vous êtes mes amis imaginaires. Ceux que les enfants s’inventent. Je ne vous invente pas, vous m’inventez dans vos têtes, par mes mots… Par mes maux… C’est plus poétique…

J’ai cette sensation de vide, d’incohérence totale… Ca ira mieux. Je suis forte, mais pour le moment, je suis dans la faiblesse de ma force… Ca ira mieux…

Bien à Vous.

Malika