Malika Intimity...

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 37)

Nous avons donc passé la soirée à parler de tout et de rien… Plus de rien que de tout, en fait… Je préférais parler de la pluie et du beau temps plutôt que d’ennuyer mes amis avec mes soucis…

Après une petite heure, D. a reçu un SMS. Sur le moment, je n’ai pas vraiment fait attention, cela ne me regardait pas… Et puis un peu plus tard, il m’a avoué qu’il s’agissait d’un SMS très étrange de V.

En effet, il lui disait qu’il ne comprenait pas trop lui-même, mais que ça lui avait fait quelque chose de très spécial de me voir, quelque chose qu’il n’aurait pas soupçonné avant ce jour-là…

J’ai été… Choquée ! Je m’attendais à tout, sauf à ça ! V. ! Mon pote ! Une de ces rares personnes que je considérais VRAIMENT comme Mon Pote ! Si je me souviens bien, je n’ai pas relevé, mais j’étais assez gênée de cette révélation de V. à mon égard !

Et puis encore un peu plus tard, alors que P. et moi avions déjà bu quelques verres de Vodka et que celle-ci commençait doucement à me monter à la tête, V. est venu nous rejoindre… Si mes souvenirs sont bons, nous avons joué au Poker jusqu’au milieu de la nuit, tous ensemble… Mais nous n’avons pas évoqué le SMS de V., bien qu’il a du comprendre que je savais, parce que je ne suis pas de celles qui savent cacher leurs émotions, nous avons gardé le silence à ce sujet, tous…

À force de coups de main de la Vodka, j’ai fini par ne plus parler que de T., de cette souffrance que je ressentais en moi, de ce besoin d’explications plus claires, de cette sensation de manque indomptable, je me sentais comme une droguée en cure de désintoxication, en désintoxication de mon amour pour lui…

Et V. m’a parlé de son ex, aussi… Enfin, nous a parlé de son ex… Au final, on faisait un peu pitié, tous les deux, en manque de ces amours pour lesquels on aurait tout donné, l’un comme l’autre…

Et la soirée s’est écoulée comme ça, entre parties de cartes, sanglots d’alcool et d’amour et le soutiens de nos amis… Au milieu de la nuit, V. est rentré chez lui. Je me souviens juste qu’avant de partir, il m’a serré dans ses bras, et m’a souris en disant : "Toi, Mali, t’es Ma Pote, hein ! Et je t’aime pour ça !!"

Et puis le lendemain n’a pas tardé à faire cogner ma tête des abus de la veille…

(à suivre...)

Bien à vous.

Malika