Malika Intimity...

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 25)

Les vacances ont filées très vite, bien que T. me manquait atrocement. Le jour du retour, nous devions monter dans le car à 14h30. L’ambiance était très chouette puisque nous étions avec les mêmes personnes que pour l’aller. Les mêmes personnes qu’à l’hôtel et à qui on souriait et on demandait comment se passaient leurs vacances quand on les croisait dans le restaurant de l’hôtel.

Dans le courant de la soirée, j’ai à nouveau reçu un SMS de C. plus déstabilisant que jamais. Surtout qu’il m’a fait réagir émotionnellement, ce SMS ! En lisant ses mots, j’ai senti mon rythme cardiaque s’accélérer considérablement, je me suis mise à trembler et à penser. Il me disait tout simplement : "Ta tendresse me manque". Et bien sûr, je n’aimais pas du tout mes réactions venant tout droit de l’inconscient. Comment faire la part des choses lorsque les amours s’enchaînent à cette vitesse ? Est-ce vraiment de l’amour ? Était-ce vraiment de l’amour pour C. ? Était-ce vraiment de l’amour pour T. ? Ou simplement le besoin de ne pas être seule ?

"Ne pas être Seule. Ne pas être Seul. Ne pas être Seuls. Tout simplement être à deux. Être ensemble..." Oui, mais l’amour, là dedans ?

Je pensais de plus en plus et mes pensées me foudroyaient, m’anéantissaient. Comment rejoindre T. sereinement tout en pensant à C. ? Comment ne plus penser à C. ? J’ai choisi de lui répondre.

Je lui ai dit que son SMS me bouleversait. Qu’après m’avoir repoussée, je ne comprenais pas pourquoi il revenait à la chasse. Que si c’était l’appel du sexe, il pouvait m’oublier. Je n’étais pas un jouet ! Pas une poupée ! Que sa tendresse m’avait aussi manquée, mais que j’avais préféré m’en détacher plutôt que de me laisser en souffrir. Que je lui souhaitais d’être heureux. Qu’il le méritait. "Ne te sous-estime pas. Tu es très beau, de cœur, de corps et d’esprit. Ne l’oublie pas." J’ai terminé en lui disant que j’aurai pu l’aimer.

Sa réponse n’a pas tardé. J’avais envie d’en parler à G., mais en même temps, j’ai eu peur qu’elle me juge. Ça faisait une semaine que je ne parlais que de T. D’à quel point je l’aimais. Etc. Etc. Etc. Je ne pouvais pas me permettre de lui dire qu’en un SMS, je n’étais plus sûre de rien. Il me répondait qu’il comprenait ma réaction, mais que s’il m’avait repoussée, c’est parce que ce fameux jour où j’avais oublié mon GSM, il avait en effet lu les SMS brouillons. Il me disait qu’il pensait que j’avais laissé mon GSM là volontairement. Qu’il pensait que je m’attendais à ce qu’il les lise. Mais que ça l’avait en effet refroidit. Parce que c’était trop rapide, trop perturbant, mais que maintenant, il était sûr d’une chose, je lui manquais.

Ah… Mais quel salaud ! Pensais-je. Il a fouillé mon GSM, il m’a repoussé vulgairement en étant tout à fait conscient du mal que ça pourrait me faire. Je lui ai répondu que non, je n’avais pas oublié mon GSM volontairement, mais que oui, je m’étais doutée qu’il avait lu et que d’ailleurs, ce dernier point ne me plaisait pas. Je ne me serais jamais permise de le faire dans l’autre sens. J’ai terminé en lui disant que j’étais bien avec mon nouveau copain et que je ne voulais pas mettre ça entre parenthèses.

Il m’a dit qu’encore une fois, il comprenait, mais qu’on pourrait quand même se revoir. Il fallait que je vois son nouvel appartement.

Je lui ai dit que "En tout bien tout honneur", il n’y avait aucun problème pour moi.

Il m’a dit qu’il aurait peut-être envie de me prendre dans ses bras. Et qu’il ne pourrait peut-être pas s’en empêcher.

Je lui ai dit : "En tout bien tout honneur ou pas du tout."

Il m’a dit : "Ok, tu me manques. Toi. Ta tendresse. Ton sourire."

J’ai préféré effacer tous les SMS de mon répertoire et faire "Comme si" de rien n’était. Je voulais juste retrouver T., ses bras et son odeur.

(à suivre...)

Bien à Vous.

Malika