Malika Intimity...

Ceux que j'ai aimés... (Chapitre 12)

Après l’épisode "Whisky-Coca", j’ai préféré attendre que C. me contacte avant de me manifester. J’étais assez mal à l’aise et ne savais pas trop comment réengager la conversation. Mais il ne me recontactait pas. Plus les jours passaient, plus je me disais que j’avais dû lui faire fameusement peur, je commençais même à m’en vouloir de l’avoir sollicité l’autre soir.

Finalement, au bout de près d’une semaine de silence, j’ai reçu un SMS de lui : "Coucou petit cœur, comment vas-tu?" ... Et c’est tout?... Je lui ai répondu que j’allais bien et lui ai demandé comment lui allait… Il m’a répondu : "Bien"...

Je ne savais pas trop comment je devais prendre sa réponse, j’avais envie de le voir, ça me rendait malade. Une semaine que je me retenais de le contacter. Une semaine, quand on ressent quelque chose (de secret mais de bien présent malgré tout) pour la personne concernée, c’est très long… Je me suis décidée, je lui ai envoyé un autre SMS. Je lui disais qu’il m’avait manqué et qu’il me manquait encore, que ça me faisait plaisir d’avoir de ses nouvelles, que je me demandais si j’avais dit ou fait quelque chose que je n’aurai pas dû dire ou faire la dernière fois et que ça me ferait plaisir de le revoir.

Il m’a répondu que non, je n’avais rien dit ni fait de négatif et que je ne devais pas me tracasser…

Et c’est tout?!!... Encore ? Pas de "Tu me manques aussi" ? Pas de "J’ai aussi envie de te voir" ? Pas de "Tu fais quoi ce soir" ? Rien de tout ça… Juste une réponse plate et inexpressive… Juste une réponse à laquelle je ne trouvais pas grand chose à rajouter. Je ne comprenais pas !

Il fallait que je m’impose, tant pis s’il le prend mal, tant pis si ça le refroidi… Je lui ai envoyé : "Tu fais quelque chose ce soir ? Je finis le boulot à 20h, ça te dirait d’aller boire un verre? :$"

Les minutes passaient et je ne recevais aucune réponse. Et plus les minutes passaient, plus je me sentais paniquée. Je commençais à me demander si je ne lui avais pas parler de mes sentiments le soir du Whisky-Coca. Ca me tracassait tellement que les minutes passaient comme des heures, j’avais les yeux rivés sur mon GSM, à l’affût du moindre SMS.

Finalement, c’est au bout de plus d’une interminable demi-heure que j’ai reçu sa réponse. Il me disait que ça ne l’intéressait pas d’aller boire un verre ce soir, qu’il avait trop chaud et pas le courage de sortir de chez lui mais qu’on se ferait ça une autre fois.

Une autre fois, ni plus ni moins… Je me suis sentie seule, terriblement seule d’un coup. J’étais devenue comme toutes ses autres conquêtes, une "has-been", un jouet avec lequel il avait assez jouer. Je ne pouvais pas accepter ça ! Je lui ai donc répondu en lui demandant s’il faisait quelque chose ce soir. Parce que s’il ne faisait rien, ça me ferait plaisir de le voir, quitte à venir jusque chez lui après mon boulot.

La réponse n’a pas tardée. Il me disait qu’il n’était pas motivé ce soir, qu’il ne savait pas vraiment ce qu’il avait mais qu’il n’avait pas envie de présence ni de tendresse. Ce soir, il avait envie de sexe mais pas de tendresse, pas de "faire l’amour".

... Je ne savais pas quoi dire, quoi penser, quoi répondre. J’en avais marre de toujours hésiter sur les décisions à prendre. J’en avais marre d’être baladée. Tous des connards ! Il n’y en a donc pas un pour rattraper les autres ! Tant pis, je m’en foutais, je voulais le voir et moi aussi j’avais le droit d’avoir envie de "sexe".

Ce n’était pas vraiment le cas, mais je voulais le voir et j’étais prête à me faire croire n’importe quoi pour être disposée à le voir, alors voilà, c’était décidé, "j’avais envie de sexe" purement et simplement et je lui ai fait savoir : "Et si je t’apportais ce dont tu as envie...?"

Face à ça, soit il me disait de venir, soit il m’envoyait chier et au moins, j’étais fixée… J’espérais ! Sa réponse a été encore plus rapide que la précédente. Il demandait : "C’est vraiment ce que tu veux ? Si oui, alors je t’attends chez moi… Tu serais là vers quelle heure?"

Non, ce n’était pas vraiment ce que je voulais ! Ce que je voulais, c’était passer du temps avec lui. Ce que je voulais, c’était qu’il m’ouvre son cœur. Ce que je voulais, c’était me blottir dans ses bras. Mais parfois, à défaut de ce qu’on veut, il faut se contenter de ce qu’on nous propose et dans son cas, je voulais sa présence, c’était déjà ça…

Je lui ai dit que oui, je le voulais et que je serai chez lui entre 20H30 et 21H.

(à suivre...)

Bien à vous.

Malika